Agir avec Green-Got : Restaurer les récifs coralliens en Indonésie et en Espagne

À chaque paiement par carte, nos membres pourront soutenir ce projet et participer ainsi à lutter contre la dégradation des écosystèmes coralliens en Espagne et en Indonésie.

Agir avec Green-Got : Restaurer les récifs coralliens en Indonésie et en Espagne
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Chez Green-Got, la protection et la préservation du vivant sont au cœur de nos actions.
C’est pourquoi nous avons choisi de reverser une partie de nos revenus, les frais d’interchange (payés par les commerçants et commerçantes à la banque à chaque transaction par carte), à des projets écologiques, dont un projet de restauration des récifs coralliens avec Coral Guardian.
À chaque paiement par carte, nos membres pourront soutenir ce projet et participer ainsi à lutter contre la dégradation des écosystèmes coralliens en Espagne et en Indonésie.
 

Les coraux, des écosystèmes essentiels en danger

Les récifs coralliens sont des lieux essentiels pour le vivant : 500 millions de personnes dépendent directement des récifs coralliens pour vivre et 25% de la biodiversité marine utilise les récifs coralliens comme habitat. Les coraux sont aujourd'hui menacés. Globalement par le changement climatique : acidification des océans, changement des températures, entre autres. Localement, par la pollution plastique, la pêche destructive, selon les contextes.
Les coraux sont des petits animaux de la même famille que les anémones, qui développent un squelette calcaire. Ils vivent de deux sources de nourriture : l'alimentation produite par la micro-algue avec laquelle ils sont en symbiose et la chasse : leurs petites tentacules sortent et ils attrapent des petits animaux qui vivent dans l'eau
Les coraux ne vont pas bien parce que l’océan ne va pas bien non plus. Ces dernières décennies il s’est réchauffé, acidifié, déréglé, son niveau a augmenté du fait de sa dilatation et de la fonte des glaciers et il se vide de ses habitants. Parmi les causes identifiées il y a la surpêche, la pollution plastique, l’augmentation des températures moyennes à la surface de la Terre, bref l’impact des activités humaines.
 
 
Par exemple, chaque minute, l’équivalent d’un camion poubelle de plastique est déversé dans l’océan d’après Greenpeace. Entre 60 et 80% de la pollution marine est d’origine terrestre (pollutions agricoles, rejet de fertilisants, déchets non traités, plastiques etc.). Les coraux n’échappent pas à cette pollution.
Par ailleurs, les récifs coralliens ont connu des vagues de blanchissement successives ces dernières années, les plus connues s’étant produites sur la Grande Barrière de Corail au large de l’Australie. En effet, lorsque la température de l’eau devient trop chaude, les coraux expulsent les microalgues avec lesquels ils vivent en symbiose et qui leur fournissent la plupart de leur aliment, ce qui fait pâlir les tissus des coraux, en laissant entrevoir leur squelette calcaire. Le changement climatique est la principale cause du blanchissement des coraux.
Selon le niveau de stress et leur sensibilité à ces événements, les coraux peuvent survivre pendant un certain temps (de quelques jours à quelques mois) sans leurs zooxanthelles (les fameuses microalgues). Si les facteurs de stress persistent, les coraux peuvent mourir de faim. Selon le Reef Resilience Network, l’Indonésie est “le pays qui possède la plus grande superficie de récifs coralliens menacés, les menaces de pêche étant le principal facteur de stress des récifs coralliens”.
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CoralGuardian, les gardiens des récifs

Pourquoi avons-nous choisi CoralGuardian ?

Nous avons choisi de travailler avec Coral Guardian pour leur approche pluri-dimensionnelle de la conservation et de la restauration des récifs coralliens : ils travaillent à la fois à restaurer les récifs, à les dépolluer, à accompagner les acteurs locaux vers des pratiques de pêche et de tourisme respectueux des récifs et à la sensibilisation des citoyens.
Par ailleurs, ils mènent des études scientifiques sur l’évolution et l’efficacité des projets de transplantation, notamment sur le retour de la biodiversité. Pour cela, ils s’appuient sur les solutions basées sur la nature et les bénéfices de leurs projets sont multiples : séquestration du carbone, meilleure infiltration de l’eau dans les sols, développement des moyens de subsistance des communautés locales ou encore retour de la biodiversité. Leur approche de la protection des écosystèmes coralliens repose sur le triptyque conservation, sensibilisation & science. Coral Guardian agit à tous ces niveaux pour préserver les coraux et c’est pour cela que ce projet nous plaît autant.
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Comment ça se passe concrètement ?

Selon le lieu du projet, les équipes de Coral Guardian et des partenaires locaux vont définir la technique de restauration la plus adaptée au contexte local. Au début de chaque projet, ils recherchent des fragments d’opportunité qui sont des morceaux de corail cassés mais vivants. Ces derniers sont collectés puis transplantés sur des structures solides placées à des endroits favorables pour leur croissance ou récupération.
Dans certaines zones, ils utilisent la fragmentation corallienne. Cette méthode permet de multiplier les boutures des coraux les plus sains pour les attacher sur des structures solides sur lesquelles se développer, et ainsi augmenter la surface de récif restauré. Si l’habitat naturel n’est pas trop dégradé ou que le milieu est sain, les coraux sont transplantés directement en milieu naturel.
Coral Guardian effectue également un suivi biologique et social des projets : les équipes locales suivent de façon régulière l’évolution des coraux transplantés, grâce à de nombreux indicateurs tels que le taux de croissance, le taux de mortalité, le taux de blanchissement ou encore le retour de biodiversité. Si le projet s'y prête, l'association effectue un suivi social de l'impact de la restauration sur les communautés locales, avec lesquelles elle travaille étroitement.

Zoom sur le projet : Restaurer des récifs coralliens

Les enjeux des récifs en Indonésie et en Espagne

L’Indonésie et l’Espagne possèdent tous les deux des écosystèmes coralliens, avec des types de coraux et des enjeux différents.
Pour rappel, une grande partie du carbone émis par nos activités est dissout dans les océans. La conséquence de cette absorption est une réaction chimique qui entraîne une diminution du pH de l’eau. Plus concrètement, les océans deviennent plus acides. L’acidification des océans nuit au développement des animaux qui possèdent une coquille ou un squelette calcaire comme les coraux. Ces derniers finissent par se dégrader.
A ces problématiques globales liées au réchauffement climatique, s'ajoutent l'immense pression que les hommes font peser sur les océans. En Indonésie, la surpêche et la pêche à la dynamite ont  détruit les récifs coralliens et affecté l'équilibre des écosystèmes marins et des moyens de vie locaux, essentiellement liés à la pêche. L’enjeu est donc à la fois de travailler avec les pêcheurs pour contribuer à réduire significativement les pressions locales sur la biodiversité marine et en parallèle restaurer les zones endommagées. Ces actions auront pour résultat commun l’amélioration du confort de vie de ces communautés via la régénération des stocks halieutiques, dans une zone où 95% des coraux sont menacés par le réchauffement climatique.
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En Espagne, l’enjeu est plutôt celui de la pollution plastique liée aux activités de pêche et du tourisme. Depuis 2015, le secteur de Punta de la Mona, situé à La Herradura (dans la province de Grenade), est déclaré comme aire marine protégée, dû à l'impressionnante biodiversité marine locale au sein de la Mer Méditerranée. Pourtant, 80% des colonies coralliennes qui s’y trouvent sont enchevêtrées dans des lignes de pêche, affectant ainsi un écosystème entier. Dans certains cas, les débris dépassent des centaines de mètres.
Malgré les mesures de protection prises par le gouvernement, les récifs sont donc menacés par les activités humaines. Afin de préserver ces écosystèmes, il est nécessaire d’améliorer les pratiques et de restaurer les zones dégradées en travaillant avec les communautés locales.
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Le projet que nous finançons

Nous avons choisi de soutenir les deux projets actuellement mis en œuvre par Coral Guardian.
Le premier projet est celui de la régénération de récifs coralliens en collaboration avec la Fondation indonésienne WES sur l’île de Hatamin en Indonésie, dans une zone particulièrement endommagée par la pêche à la dynamite.
En effet, ces dernières années les acteurs locaux ont remarqué un déclin important de la surface et de l’état des coraux. Cela a un impact direct sur les habitants, puisqu’ils vivent de la pêche et qu’un corail en mauvaise santé, ce sont moins de poissons à pêcher.
Le projet Pulau Hatamin Coral Sanctuary, se situe sur le flanc sud de l’île d’Hatamin, dans la région de Nusa Tenggara Oriental. La protection et la réhabilitation de la zone ont permis un retour de biodiversité considérable, et une sensibilisation de la population locale et des touristes. L’étroite collaboration avec le village de pêcheurs de Seraya Besar, a permis une très bonne acceptation du projet par les communautés locales.
De nouvelles structures vont être réalisées pour étendre la superficie restaurée. Différentes espèces de coraux Acropora et Porites seront transplantés afin d’assurer un brassage génétique conséquent, et permettre le bon développement des fragments coralliens.
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Le second projet que vous pourrez soutenir avec l’arrondi est le nettoyage et le soin de coraux d’eaux froides abimés pour le projet Deep CORE (Deep Coral Restoration), en collaboration avec l’association espagnole Coral Soul, à Punta de la Mona, près de Malaga sur la mer Méditérranée, dans une zone très impactée par la pêche et le tourisme.
Le projet a pour but d’assurer la restauration des fonds coralliens, ce qui va contribuer au retour de la biodiversité sur les zones endommagées et impacter ainsi la vie des populations locales qui en dépendent.
Dans un premier temps, de grandes actions de nettoyage des filets de pêche, ainsi que des lignes de pêche entremêlées, sont mises en place. Une fois récoltés, les débris obtenus seront analysés pour décrire leur matériau et leur origine, et lorsque c’est possible, ils sont ensuite recyclés pour leur donner une seconde vie.
Ensuite, des nurseries coralliennes sont installées ce qui va permettre une repopulation des espèces de coraux mais également un retour de la biodiversité. Les nurseries sont suivies de manière régulière afin d’améliorer en continu les techniques de restauration. Une fois que les fragments ont évolué de manière significative, ils sont alors transplantés définitivement sur les fonds coralliens endommagés, et contribueront ainsi à la restauration du milieu naturel.
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Avec ses projets, Coral Guardian a déjà permis la transplantation de plus de 53 000 coraux en Indonésie et le ramassage de plus de 1.2 tonnes de déchets dans les récifs en Espagne.

Votre impact avec Green-Got

Vous avez bien compris l’importance des enjeux liés aux récifs coralliens et vous avez bien compris le projet que nous finançons, mais vous n’avez pas saisi votre rôle dans tout ça ?

Comment ça marche concrètement ?

À chaque paiement que vous faites avec votre super carte bancaire Green-Got (vous avez choisi bois ou plastique recyclé ?), la commerçante ou le commerçant paie une commission à votre banque. C’est ce qu’on appelle des frais d’interchange. Cette commission peut varier entre 0,2% et 0,3% selon votre type de carte (débit ou crédit).
Grosse différence : nous renonçons à ce revenu et reversons ces frais d’interchange pour financer des projets comme celui-ci.
À chaque fois qu’1€ est reversé à Coral Guardian, cela permet de ramasser 40g de déchets plastique. Et à l’échelle de tous et toutes nos membres, l’impact est énorme.
À l'échelle individuelle, modérer notre consommation est une des clés pour protéger les coraux et la planète. Même s'ils peuvent aider, aucun programme de restauration des coraux ne pourra être aussi efficace qu'une baisse importante de nos émissions et de la pollution. Protéger les écosystèmes avec Green-Got et épargner durablement c'est bien, mais faire évoluer profondément nos modes de production et de consommation pour rééquilibrer nos rapports au monde vivant c’est encore mieux. 😉
 
Aurélie

Ecrit par

Aurélie

Head of impact chez Green-Got